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Le Retour du héros

Jean-Pierre Steck, né en 1941, habite depuis toujours en Picardie. Professeur des écoles honoraire, ancien combattant et officier de réserve honoraire, l’écriture est sa passion. Il a publié des ouvrages pédagogiques consacrés à l’expression écrite aux Editions Hachette Education, des romans, un essai, une biographie et des recueils de nouvelles chez différents éditeurs.

Na preod ! En avant !

Par Joachim Polan et Jean-Pierre Steck
Thème : Biographie
Date de publication : 15/05/2017

Wladyslaw Polan, après une jeunesse polonaise, émigre en France. Les Nazis envahissent sa patrie en 39. Il s’engage dans l’armée, participe à la campagne de France en 40 et gagne l’Angleterre après la défaite. Commence une longue période d’attente et d’entraînement qui aboutit au débarquement de Normandie en 44. Aux commandes de son char de combat au sein du 24ème Régiment de Lanciers de la 1ère Division Blindée polonaise, il contribue à la reconquête de la France, de la Belgique et de la Hollande. Le 8 mai 45, son régiment est proche de Wilhelmshaven en Allemagne…
Cette biographie bien documentée, qui se lit comme un roman, est celle d’un simple paysan, courageux et patriote, que l’Histoire a transformé en héros. Grâce à lui et à ses pairs, l’Europe connaît la paix depuis plus de soixante-dix ans.

Jean-Pierre Steck

Jean-Pierre Steck est un ancien combattant et officier de réserve. Professeur des écoles à la retraite, il est également auteur de nombreux livres publiés parmi lesquels des ouvrages pédagogiques axés sur l’expression écrite. Avec Enfermez le soldat Babel, il interpelle les lecteurs au sujet d’une actualité brûlante : la guerre en Ukraine.

Enfermez le soldat Babel

Dans le chaos de la guerre entre la Chirubie et le Polinor, un soldat chirubien nommé Babel vole au secours de Maria, une des nombreuses victimes de ce combat. Étant resté près d’elle, il devient un déserteur et fait la rencontre d’une jeune femme qui bouleversera sa vie. Tandis que cette dernière s’expatrie et écrit un journal, lui, de son côté, tente de rejoindre sa famille.

Les aléas de la guerre leur permettront-ils de se retrouver et de partager un avenir commun ?

Originaire d’une partie de la Pologne qui est aujourd’hui ukrainienne, Józef Sroka – ou Joseph Soroka, selon le pays – émigre jeune homme pour rejoindre sa mère et sortir de la misère, dans les années 1930. Arrive la Seconde guerre mondiale : Józef s’engage dans la Légion polonaise et se bat au sud de la ligne Maginot, dans le Doubs. Battue, la Légion polonaise passe en Suisse où Józef est interné. Il s’évade, rejoint l’Aisne où il vit dans la précarité, sous occupation nazie. Il travaille dans des fermes qui ont alors un besoin pressant de main d’œuvre. Dur labeur d’ouvrier agricole, dans lequel il est accompagné de son épouse, polonaise elle aussi.
Pendant vingt-six ans, naturalisé français, il travaille en usine à Saint-Quentin. Il y perd la santé.
Le récit évoque les durs moments d’une guerre qui le sépare des siens – sa mère et sa sœur disparaissent à jamais en Pologne – et la socialisation d’une vie qui se déroule à la fois au sein de l’immigration polonaise et dans la société axonaise.